Risale-i Nur & Bediuzzaman Said Nursi
2024-07-30
Qui est Bediuzzaman Saïd Nursi ?
2024-07-30
Risale-i Nur & Bediuzzaman Said Nursi
2024-07-30
Qui est Bediuzzaman Saïd Nursi ?
2024-07-30

Risale-i Nur et Bediuzzaman Said Nursi

Qui est Bediüzzaman Said Nursi ?

 

Né à Nurs (un village de l’Est de la Turquie) en 1878 et décédé à Urfa (une ville du sud-est de la Turquie) le 23 mars 1960, Bediüzzaman Said Nursi est un penseur et exégète musulman et est l’auteur de la collection Risale-i Nur (Traité de Lumière), œuvre traduit dans près de soixante langues. Attirant, dès son très jeune âge, les attentions sur lui par sa vive intelligence, sa merveilleuse mémoire et ses grandes capacités, Said Nursi complète en trois mois son éducation de médressé qui normalement durent des années. Il a une vie d’étude très active et prouve sa supériorité en connaissance et en sciences en faisant divers débats avec les savants de son temps. Dès lors, il est surnommé Bediüzzaman, c’est-à-dire merveille incomparable de l’époque.

 Constatant, à cette époque, que le besoin le plus important est l’éducation, il rejoint Istanbul en 1907 afin de demander de l’aide pour la construction, à l’Est du pays, d’une université où religion et sciences seraient enseignées ensemble.

 À Istanbul, en peu de temps, il réussira à acquérir de la notoriété auprès des savants. En écrivant dans différents journaux, il prend part aux débats qui bouleversent l’Empire Ottoman et Istanbul, un débat sur la liberté et la Constitution (Monarchie Parlementaire), qu’il soutient au nom de l’islam.

 Bediüzzaman, qui se trouvait à Van (Turquie) lors du déclenchement de la Première Guerre Mondiale, constitue des régiments de milice volontaires pour accourir au front. Après s’être blessé lors de la défense de Bitlis (Turquie), il est capturé par les Russes. À la suite de trois ans de captivité en Russie, il retourne à Istanbul où il est accueilli avec une grande faveur par les hommes d’État et par le milieu des savants. Puis, il est désigné membre au Dârü’l-Hikmeti’l-İslâmiye (Organisation des Affaires Islamiques).

 En 1920, pendant l’occupation d’Istanbul, il rend un grand service à la nation avec la publication de sa brochure Hutuvat-ı Sitte (Les Six Pas). Celleci permet à la population de prendre conscience des moyens employés par l’occupant pour porter atteinte à la croyance religieuse. De même, il émet un fetva contre celui du cheikh de l’islam, fonctionnaire des affaires religieuses de l’État, émis sous la pression des occupants. Ce dernier déclarant le mouvement du Kuvâ-i Milliye (résistance nationaliste turque) en Anatolie comme étant une révolte, Bediüzzaman, lui, proclame la légitimité du mouvement d’indépendance national. Ses actions satisfont l’Assemblée nationale établie en Anatolie. Raison pour laquelle il est invité avec insistance à Ankara par Mustafa Kemal en personne.

 Il arrive donc en 1922 à Ankara, où il est accueilli à l’Assemblée avec une cérémonie officielle de bienvenue. Pendant ce séjour, voyant que le personnel du gouvernement récemment mis en place a des points de vue négatifs sur la religion, il prépare un manifeste de dix articles et le distribue aux membres de l’Assemblée. Ce papier invite les architectes de cette nouvelle réforme à préserver les principes de l’islam. Par la suite, il rencontre à quelques reprises Mustafa Kemal qui lui propose les fonctions de Prêcheur Publique de l’Est, de ministre et de membre de la Présidence des Affaires Religieuses. Mais, Bediüzzaman, les refusant, retourne à Van.

 Pendant ce temps, la révolte de Cheikh Said survient réclamant le retour du Califat, suite à son abolition par la Grande Assemblée. Ce dernier demande le soutient de Bediüzzaman, qui le refusera et essayera de le dissuader. Bien qu’il n’eût aucun rapport avec cette révolte, Bediüzzaman qui résidait  à Van dans sa tanière, est, après l’événement, emmené à Burdur puis à Barla, canton d’Isparta (Turquie).

 À Barla, il rédige des œuvres dans lesquels il explique et prouve les principes de la foi. Écrits successivement, ces œuvres qu’il nommera Risale-i Nur deviendront le but de sa vie. Ces Risale (Traités), qui passent de main en main, se répandent rapidement au sein de la population qui s’approprie la mission que Bediüzzaman a débuté.

 Dérangé par cette situation, les dirigeants de l’époque ont accusé à tort Bediüzzaman. Divers procès ont ainsi eu lieu à son encontre, notamment en 1935 au tribunal d’Eskişehir (Turquie), en 1943 au tribunal de Denizli (Turquie), en 1947 au tribunal d’Ayfon (Turquie) et en 1952 au tribunal d’Istanbul. Toutefois, aucun de ces tribunaux n’ont prononcé de peine à son égard, au contraire il a été à chaque fois acquitté.

 Malgré les traitements arbitraires et les souffrances qu’il a enduré jusqu’à la fin de sa vie, Bediüzzaman a poursuivi le service de la foi. Il est parvenu à son but ultime : compléter et répandre la collection Risale-i Nur qui compte plus de 6000 pages. Rédigés par inspiration, ces œuvres, qui sont le résultat d’un don infus, expliquent et prouvent le Coran dans un style convainquant et approprié à la conception du siècle. Ces derniers sont les plus beaux fruits de sa vie pleine de souffrance.

Présentation du Risale-i Nur (Traité de Lumière)

 

« Prenant directement inspiration du Coran, Nous devons révéler l’Islam selon la vision de l’époque »

 

L’idéal, exprimé avec ces vers par l’éminent poète, auteur de l’hymne nationale turque, Mehmet Akif Ersoy, au nom de l’Islam qui est en attente d’une lueur Coranique, a été réalisé avec la collection Risale-i Nur. Ses messages destinés aux personnes de notre époque, ont été décelés par ces œuvres composés par Bediüzzaman Said Nursi.

 

Le Risale-i Nur est une parfaite version de l’exégèse du Coran, recherché par les personnes de l’ère moderne. Pour apporter des réponses satisfaisantes aux besoins spirituels sans offenser la « quintessence », Bediüzzaman analyse les propriétés de notre époque et diagnostique avec précision ses maux spirituelles. Avec le Risale-i Nur, il a décelé une richesse de la foi avec une méthode « innovante » appropriée à notre époque.

 

« Le temps est le temps de sauver la foi », tel est l’objectif poursuivi par l’auteur dans la rédaction de cet œuvre.

Pourquoi le temps est le temps de sauver la foi ?

Parce qu’à notre époque, la foi subit des attaques et des agressions jamais-vu aux temps anciens. Autrefois, la foi n’était pas confrontée à de tels dangers. Une foi, fondée le plus souvent sur la soumission, régnait au sein des peuples. De ce fait, les paroles des grandes personnalités étaient acceptées même sans preuve. Mais de nos jours, en raison des courants matérialistes devenus plus communs, les doutes qui menacent cette foi ont atteint un tel niveau qu’ils occupent la plupart des esprits. Les doutes, les objections et les soupçons, accumulés des siècles durant à l’encontre du Coran, ont émergés grâce aux agitations de cette époque-ci.

 

Ainsi, face aux flots d’idéologies et courants incitant à refuser les religions et constatant le danger que celles-ci représentaient pour la foi des musulmans, Bediüzzaman Said Nursi a réussi à construire une solide muraille, qu’est le Risale-Nur, inspiré directement du Coran.

 

Dans ces œuvres :

- les réponses aux questions comme « Qui suisje ? D’où viens-je ? Où vais-je ? Quel est mon dessein dans ce monde ? », qui préoccupent l’esprit de l’humanité face auxquelles les personnes de l’ère moderne aussi ne peuvent rester indifférentes, sont clairement expliquées ;

- tous les principes de la foi, comme la croyance en Dieu ou en l’au-delà, sont expliqués et prouvés ;

-les doutes et les questions, suscités au nom de la science et de la philosophie à propos de ces sujets, sont résolus d’une façon irréfutable ;

- les allégations au sujet de l’inconciliabilité de la science et de la religion sont réfutées ;

- les crises spirituelles, vers lesquelles l’humanité est menée par la civilisation fondée sur la conception du matérialisme, sont guéries par de douces explications des vastes sujets du Coran, comme le monothéisme et le rassemblement pendant la résurrection. Ces explications sont faites de façon à nourrir la raison, caresser l’esprit et satisfaire le cœur ;

- l’absence de but ressenti par l’esprit et le cœur provoquent des peines, pouvant engendrer des états de débauche et d’errance. Celle-ci a été comblée par le message du Coran

 

Un des caractéristiques distinguant le Risale-i Nur est qu’il apporte, via ses interprétations universelles et permanentes et qui ouvrent les esprits, de solides et cohérentes solutions à propos des problèmes sociaux et politiques de notre époque et à propos des débats comme la religion et la démocratie, la religion et la politique, le djihad, le terrorisme. De même, le Risale-i Nur est source à une méthode exemple et originale du service de la foi, basée sur le principe de l’acte constructif, qui donne priorité à la démocratie, à la société civile et aux droits et libertés.

 

 

 

Les livres de la Collection

 

Les Paroles

 Cet ouvrage est l’œuvre premier et fondamental de la collection Risale-i Nur. Inspiré du Coran, il explique les relations entre Allah, l’univers et l’être humain, de façon à être compris par les personnes de notre temps. Il décèle la réponse à plusieurs questions qui hantent les esprits comme « Pourquoi l’univers et l’être humain ont-ils été créés ; comment les êtres prouvent l’existence d’un Créateur ; comment Allah est-Il unique et partout à la fois ; comment peut-on percevoir la résurrection de manière rationnelle et logique ; pourquoi l’être humain a-t-il besoin de la foi et du culte ; qu’est-ce que le destin et est-ce que l’être humain est soumis à son destin ; pourquoi et comment le Coran est un miracle ? »

 

Les Écrits

C’est l’un des œuvres les plus importants de la collection Risale-i Nur. Il apporte des explications sur des sujets divers et variés qui concernent l’individu et la société, tels que : les propriétés de la vie et de la mort ; comment la mort est un bienfait et une beauté pour les croyants ; les mystères des activités vertigineuses dans l’univers ; les miracles du prophète Mohammed (alay-hi as-salat was-salam, paix et bénédiction sur lui) ; les explications, du point de vue du destin et des causes cachées, des faits aux apparences négatives qui se produisent entre les compagnons du prophète Mohammed (asm, pbsl) ; les grands liens qui unissent les croyants entre eux ; la réforme en islam ; le nationalisme ; le jeûne ; le soufisme et la tariqa.

 

 Les Lueurs

Cet œuvre contient les principes de la vie et de la foi nécessaires aux jeunes, aux étudiants, aux malades et aux vieux, aux savants, aux femmes ou plutôt à nous tous. Il aborde les sujets comme : le fait que la nature et les causes ne peuvent avoir d’effet sur la création ; la voie du bonheur dont le prophète Mohammed (asm, pbsl) nous a montrée en la vivant lui-même ; les principes de sérénité de la vie familiale ; les principes qui renforcent la fraternité entre croyant ; les causes et causes cachées des malheurs ; la raison de la création du diable ; l’analyse psychologique du péché et les moyens de se sauver des péchés.

 

Les Rayons

Dans cet œuvre nous pouvons retrouver les observations d’un voyageur qui demande à l’univers son créateur et les preuves du monothéisme, par le langage de tout être ; la raison et le but pour lequel l’être humain a été envoyé dans ce monde ; les signes de la fin du monde par les hadiths et l’explication des propriétés des terrifiants individus comme le Dedjal et le Süfyani qui viendront dans la fin des temps.

 

Le Bâton de Moïse

Tout comme l’engloutissement des magies des magiciens par le bâton de Moïse (alay-hi as-salam, paix sur lui), cet œuvre réfute l’idée de nier Allah en engloutissant les idées d’irréligiosité par les preuves religieuses décelées en étant inspiré du Coran. Il démontre l’existence et l’unité d’Allah par le langage des sciences. De même, il traite les sujets du culte, de la jeunesse, de la résurrection après la mort et des rapports entre la croyance en l’au-delà et le bonheur dans ce monde.

 

Comparaison de la Foi et de l’Impiété

Dans cet œuvre, les résultats de la croyance et de l’incroyance en Dieu sur la vie de l’être humain sont comparés par le biais de différents exemples. Il explique et prouve que la voie de la croyance en Dieu et son culte aboutit au bonheur des deux mondes et que la voie de l’incroyance en Dieu et la voie des péchés aboutit au malheur des deux mondes. De même, cet œuvre dévoile le fait que la foi fait expérimenter dans ce monde-même une vie de paradis et que l’impiété, au contraire, fait expérimenter dans ce monde-même un supplice pareil à l’enfer.

 

Biographie de Bediüzzaman Said Nursi

Cet œuvre raconte la vie de l’auteur du Risale-i Nur, Bediüzzaman Said Nursi, de sa naissance à sa mort et révèle, avec un style modeste, son service, sa ferveur, son effort et son dévouement. Révisé par Bediüzzaman en personne, cette biographie recueille ses écrits, ses lettres et ses plaidoiries.

 

Poème Lumineux

Considéré comme un préambule et comme une sorte de pépinière à la collection Risale-i Nur, cet œuvre, qui est l’un des premiers œuvres de Bediüzzaman, explique à l’homme les vérités de la foi, les façons de connaître son Seigneur et les principes qu’il doit suivre dans sa lutte contre son nafs (âme).

 

Les Signes du Miracle

Exégèse extraordinaire écrite au front durant la Première Guerre Mondial. Originale et éminente, cet œuvre décèle les nouvelles interprétations du Coran, ses sens subtils et les vérités aperçues par la découverte des sciences. Il explique la miraculosité du Coran sous tous ses aspects, en particulier dans les rapports subtils se trouvant entre ses versets, mots et lettres.

 

Annexe de Barla

Contenant les lettres des premiers disciples du Nur, cet œuvre détermine le métier et la méthode du service de la foi et du Coran selon le Risale-i Nur. Dans ces lettres se trouvent les sincères sentiments de ces premiers disciples et leurs instructions ressentis par le cœur et l’esprit, et également les réponses de Bediüzzaman.

 

Annexe de Kastamonu

Contenant les correspondances de Bediüzzaman avec ses disciples à Kastamonu, cet œuvre a le caractéristique d’un résumé d’une époque du point de vue du service de la foi et du Coran et de leçon sur la vie en société. Nous pouvons retrouvez dans ces correspondances le service de la foi entrepris par l’auteur du Risale-i Nur et par ses disciples et son développement ; les propriétés et le genre d’exégète qu’est le Risale-i Nur ; les propriétés des disciples du Nur, leur façon de fonctionner et leur manière de lutter contre les ennemies de la religion.

 

Annexe d’Emirdağ

Contenant les correspondances de Bediüzzaman avec des étudiants et avec ses disciples durant son séjour à Emirdağ, cet œuvre met en place l’aspect du service de la foi et du coran vis-à-vis de la vie socio-politique. Dans ces correspondances se trouvent les lettres destinées aux disciples d’Istanbul et d’Anatolie, en particulier d’Isparta, de Kastamonu et d’Ankara, endroits où les Nur se sont le plus répandus.

 

Marque de l’Affirmation de l’Invisible

Dévoilant la place et l’importance de la collection Risale-i Nur dans le monde spirituel, cet œuvre décèle l’explication de trente-trois versets du coran et de plusieurs indications mystérieuses au Risale-i Nur par Ali Ibn Abi Talib (radi Allah anh, qu’Allah soit satisfait de lui) et par Abd al Qadir al-Jilani. Il donne également des exemples de faveur divine obtenue lors du service de la foi.

 

Les Discernements

C’est un œuvre sans pareil qui donne les principaux normes de la beauté, de l’efficacité et de la convenabilité du parler/de l’écrit, ainsi que les normes de la pensée judicieuse. Il construit les rapports entre humain, univers, littérature et éloquence autour de la foi et du monothéisme.

 

Quelques Maximes de la

Collection Risale-i Nur

  • Toutes vos choses sont préservées. Chacun de vos actes est écrit. Chacun de vos services est enregistré. (Mektubat / Les Écrits)
  • À celui qui se résigne à Allah, Allah lui suffit. (Mesnevî-i Nuriye / Poème Lumineux)
  • La maladie lave, nettoie, tel un savon, les souillures des péchés. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Celui qui ne se bonifie pas lui-même, ne peut bonifier autrui. (Sözler / Les Paroles)
  • Tout comme toi qui n’es pas errant, ces événe- ments aussi ne peuvent être errants. (Şuâlar / Les Rayons)
  • As-tu été créé uniquement pour ce monde que tu dépenses tout ton temps pour ce dernier ! (Sözler / Les Paroles)
  • Le capital de la longévité est peu. Les affaires nécessaires sont nombreuses. (Şuâlar / Les Rayons)
  • Tu n’es pas immortel, tu n’es pas errant, tu as un devoir. Arrête ton orgueil, pense à Celui qui

 ta crée, sache que tu descendras au tombeau, prépare-toi ainsi. (Lem’alar / Les Lueurs)

  • À celui qui consent à aller au méfait il n’y a pas de compassion et il n’en est pas digne. (Sözler

/ Les Paroles)

  • L’humain a été envoyé dans ce monde comme fonctionnaire et invité, il lui a été donné d’im- portantes prédispositions ; et selon ces prédis- positions, il lui a été confié d’importants de- voirs. Et pour faire œuvrer l’humain selon ce but et ces devoirs, il a été confronté à d’intenses motivations et terrifiantes menaces. (Sözler / Les Paroles)
  • Le monde où les amis sont allés n’est pas sombre, ils ont juste changé de place ; vous al- lez vous revoir. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Ton corps n’est pas de pierre, de fer. Peut-être qu’il a été composé de diverses matières tou- jours susceptibles de se séparer. Arrête ton or- gueil, réalise ta vulnérabilité. Connais ton Mâ- lik (Le Possédant) sache ton devoir, apprends pourquoi tu es venu au monde. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Le champ du licite est large, il est suffisant pour le plaisir. Il n’y a aucune nécessité d’aller dans l’illicite. (Sözler / Les Paroles)
  • Le culte est le solde et le résultat de la création. (İşârâtü’l İ’câz / Les Signes du Miracle)
  • Travaillez pour après le tombeau, le véritable bonheur et délice est dans ceci. (Mektubat / Les Écrits)
  • Toutes vos bontés sont préservées, vous al- lez recevoir leurs récompenses. (Şuâlar / Les Rayons)
  • Ô humain ! Les services, la servitude que tu as rendus ne sont pas pour rien. Un lieu de récom- pense, un endroit de bonheur a été préparé pour toi. En échange de ton monde éphémère, un pa- radis éternel t’attend. (Mektubat / Les Écrits)
  • Bien évidemment le plus prospère est celui qui n’oublie pas l’au-delà pour ici-bas, qui ne sa- crifie pas son au-delà pour ici-bas. (Mektubat/ Les Écrits)
  • Ni la bonté ni la mauvaiseté ne resteront sans réponse. (Mektubat / Les Écrits)
  • (Le Coran dit au croyant :) si ta vie est insuffi- sante, pense à la vie sans fin. Si ton existence est courte, tu as une existence perpétuelle ; ne t’en fais pas. (Sözler / Les Paroles)
  • Le temps a démontré que : le paradis n’est peu cher, l’enfer de même n’est sans intérêt. (Mek- tubat / Les Écrits)
  • La joie, véritable et sans peine, n’est que dans la foi et ne peut être qu’avec la foi. (Şuâlar / Les Rayons)
  • La jeunesse qui est en vous va surement s’en aller. Si vous ne restez pas dans la sphère de la légitimité, cette jeunesse étant perdue vous rapportera et dans ce monde et dans la tombe et dans l’au-delà beaucoup plus de malheur et de peine que sa propre joie. (Sözler / Les Paroles)
  • Le Coran éduque les humains, assainie leur âme et purifie leur cœur. Il donne révélation et progression aux esprits, et rectitude et lumière aux raisons, et vie et bonheur à la vie. (Sözler / Les Paroles)
  • (La nature) est une broderie, elle ne peut être brodeuse. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Celui qui a créé l’œil d’une moustique, c’est aussi Lui qui a créé le soleil. (Mektubat / Les Écrits)
  • Plus le temps vieillis plus le Coran rajeunis, ses énigmes s’éclaircissent. (Mektubat / Les Écrits)
  • L’enfer n’est pas sans intérêt ; beaucoup d’ac- tions disent de toute leur force « vive l’enfer ! » (Mektubat / Les Écrits)
  • Avec la lumière de la foi il montre à la personne croyante que, le trépas n’est pas anéantissement, c’est un changement de lieu ; quant au tombeau, ce n’est pas une bouche de puits ténébreuse, c’est une porte vers des mondes lumineux. Quant à ce monde, avec tout son éclat, comparé à l’au-delà, il est pareil à un cachot. (Sözler / Les Paroles)
  • Si ta main est cassée, regarde les mains coupées. Si tu n’as pas un œil, regarde les non-voyants qui n’ont pas leurs deux yeux, remercie Allah. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Qui voit bien, pense bien. Qui pense bien, prend plaisir de sa vie. (Mekubat / Les Écrits)
  • Les amis et les grades mondains ne sont là que jusqu’à la porte du tombeau. (Mektubat / Les Écrits)
  • Le meilleur de toute chose délicieuse de ce monde se trouve au paradis. (Sözler / Les Pa- roles)
  • Le bonheur de l’homme dans ce monde est possible avec la justice. Quant à la justice, elle n’est parfaitement possible qu’avec la voie que le Coran indique. (Hutbe-i Şâmiye / Khutba de Damas)
  • Qu’es-tu ? D’où viens-tu ? Où vas-tu ? (Sözler / Les Paroles)
  • Oui, la raison de ceux qui cherchent tout dans la matérialité est dans leurs yeux. Tandis que l’œil ne peut voir la spiritualité. (MuHakemat / Les Discernements)
  • L’humain s’il n’est pas humain, il se changera en un animal diable. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Comme le terme de la vie est latent, dans chaque jour il y a possibilité de mourir. (Mektu- bat / Les Écrits)
  • Tout du destin est beau, est bienfait. Venant de lui, même le mal est bienfait, même la laideur est belle. (Sözler / Les Paroles)
  • Ce monde est une maison d’invité. (Mektubat / Les Écrits)
  • L’origine de l’Islam est la connaissance ; son principe est la raison. Par conséquent, il est dans la réputation de l’Islam d’accepter la ré- alité et de refuser les soupçons sophistiqués. (İşârâtü’l İ’câz / Les Signes du Miracle)
  • Le persécuteur tout en restant dans sa gloire, le persécuté dans son avilissement, ils passent de vie à trépas. Donc, cela est remis à un tribunal suprême. (Sözler / Les Paroles)
  • La philosophie est une lunette noire qui montre tout laid et terrifiant. Tandis que la foi est une lunette transparente, limpide, lumineuse qui montre tout beau et familier. (Şuâlar / Les Rayons)
  • Les plaisirs, les délices dont une personne ob- tient de son travail licite dans le milieu légi- time, sont suffisants à son aise. Cela ne laisse pas de besoin à se tourner vers l’illicite. (Sözler / Les Paroles)
  • (Le Coran) n’est pas ardu pour la mémoire d’un simple petit enfant, il peut le mémoriser. ( Sözler / Les Paroles)
  • Le pouvoir doit être serviteur de la justice. (Sözler / Les Paroles)
  • La politique, qui prend comme principe l’inté- rêt, est un monstre. (Sözler / Les Paroles)
  • L’existence du bien-être social dépend de l’anéantissement de toute sorte d’intérêt. (Sözler / Les Paroles)
  • Le Sage Coran est sage. Il donne une grade à toute chose selon sa valeur. (Sözler / Les Pa- roles)
  • Inchallah avec la force de l’Islam du futur les bonnes œuvres de la civilisation vont être pré- pondérantes, elles vont nettoyer la surface ter- restre des saletés et elles vont assurer la paix générale. (Hutbe-i Şâmiye / Khutba de Damas)
  • La raison et le but pour lequel l’humain a été envoyé dans ce monde est de connaître Le Hâlık (Le Créateur) de l’univers et de croire en Lui et de L’adorer. (Şuâlar / Les Rayons)
  • Si les bontés d’une personne surpassent quan- titativement ou qualitativement ses mauvaise- tés, cette personne mérite l’amitié et l’estime. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • L’humain, qui a un important capital à sa dispo- sition, est venu ici pour travailler, par le com- merce, au bonheur d’une vie perpétuelle per- manente. Et ce capital qui lui a été donné est la longévité. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Miséricorde pour le genre humain, le Coran n’accepte une civilisation seulement si elle  contient le bonheur de tout le monde ou au moins de la majorité. (Mektubat / Les Écrits)
  • La justice sans égalité n’est pas justice. (Mektu- bat / Les Écrits)
  • À condition que la main souillée de l’être hu- main ne s’en mêle pas, aucune vraie laideur et impureté n’est perçue dans aucune chose. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Puisque les jours à venir ne sont pas encore ar- rivés ; penser dès maintenant à la maladie ou au malheur que l’on va y subir, être impatient, se plaindre est une sottise. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Il y a réponse à chaque prière ; mais exaucer et donner exactement ce qui est demandé, est soumis à la sagesse du Hak (du Juste) par ex- cellence. (Sözler / Les Paroles)
  • (Le Coran), n’a imité aucune chose, aucune personne. Et personne ne parvient à l’imiter. (Sözler / Les Paroles)
  • (Le Coran), même s’il est répété des milliers de fois, ne lasse pas, peut-être qu’il donne plaisir. (Sözler / Les Paroles)
  • (Le Coran), préserve sa fraîcheur, sa jeunesse comme s’il arrivait chaque siècle de nouveau. (Sözler / Les Paroles)
  • Le tombeau est, pour les croyants, la porte d’un plus bel univers que ce monde. (Sözler / Les Paroles)
  • Le paradis, tout comme il est sujet aux délices spirituels, il est sujet aux délices physiques aus- si. (Sözler / Les Paroles)
  • Un village n’est sans chef. Une aiguille n’est sans artisan, ne peut être sans propriétaire. Une lettre ne peut être sans scripteur, tu le sais. Comment est-ce possible que, ce pays extrême- ment régulier soit sans gouvernant ? (Sözler / Les Paroles)
  • Chaque jour, notre Hâlık (Le Créateur) nous fait don d’un capital de vie de vingt-quatre heures. De tel sorte que les choses nécessaires pour nos deux vies soient obtenues. (Şuâlar / Les Rayons)
  • Celui qui prend l’habitude de se conformer à la sublime sunna, transforme ces habitudes en culte et peut rendre fructueux et méritoire toute sa longévité. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Même le diable, comme il cause la concurrence et l’effort contre le moi qui sont les ressorts du progrès spirituel de l’homme, l’invention même de cette espèce est bien et beau de par cet aspect-là. (Şuâlar / Les Rayons)
  • Les diables et ceux qui poursuivent les diables, puisqu’ils suivent le chemin de la déviation, peuvent causer beaucoup de dégâts avec un petit mouvement. Et ils causent, avec très peu d’action, beaucoup de dommages aux droits des créatures. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Sache que, la valeur et l’importance ne sont pas dans la quantité et la supériorité en nombre. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Une sincérité cordiale, même pour le mal, ne reste sans résultat. Oui, quiconque demande avec sincérité quoi que ce soit, Allah le lui donne. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Quant à la présente civilisation, elle a fait sor- tir les femmes de leur foyer, elle a lacéré leur voile puis elle a débauchée l’être humain aussi. (Sözler / Les Paroles)
  • Le hidjab est inné pour les femmes ; l’abolition du hidjab est contraire à l’innéité. (Sözler / Les Paroles)
  • Le Hak (Le Juste) par excellence n’a pas besoin de ta prière, ni même d’aucune chose. Mais toi, tu as besoin de la prière ; tu es spirituellement malade. Et la prière est pareil à des thériaques pour tes blessures moraux. (Lem’alar /Les Lueurs)
  • La seule solution du bonheur ici-bas des femmes, tout comme leur bonheur dans l’au-de- là, et de sauver de la corruption les caractères élevés de leur innéité, n’est autre que l’édu- cation religieuse dans le domaine de l’islam ! (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Puisque l’au-delà existe et puisqu’il est éternel et puisqu’il est plus beau qu’ici-bas et puisque Celui qui nous a créer est à la fois Hakîm (LeSage) et Rahîm (Le Très Miséricordieux). Alors nous ne devons pas nous lamenter de la vieillesse ni la déplorer. (Lem’alar / Les Lueurs)
  • Si tu veux vaincre ton adversaire, alors réponds à sa mauvaiseté par la bonté. Parce que, si tu ré- ponds par la mauvaiseté, l’aversion s’accroîtra. Même s’il semble être vaincu, il portera ran- cune dans son cœur, il perpétuera l’animosité. Si tu réponds par la bonté, il regrettera, il de- viendra ton ami. (Mektubat / Les Écrits)